Le procès d'Abdallah Ahmed-Osman, accusé d'avoir perpétré l'attaque au couteau de Romans-sur-Isère en avril 2020, se tiendra du 27 octobre au 7 novembre 2025 devant la cour d'assises spéciale de Paris.
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Cinq ans après l'attentat de Romans-sur-Isère, le procès d'Abdallah Ahmed-Osman s'ouvre. Retour sur un événement qui a marqué notre ville.
Arrivé en France en juin 2018, s'était installé à Romans-sur-Isère fin 2019, logé par une association religieuse chrétienne. Avant cela, il avait résidé à Moras-en-Valloire où il suivait une formation professionnelle.
Retour sur les faits
Le 4 avril 2020, un drame secouait la ville de Romans-sur-Isère : un individu armé d'un couteau semait la terreur en plein centre-ville, causant la mort de deux personnes et blessant cinq autres. Rapidement identifié, Abdallah Ahmed-Osman, né en janvier 1987, un réfugié soudanais, était interpellé.
Le suspect aurait crié « Allah Akbar » au moment de commettre ses agressions, et se serait rendu à genoux aux forces de l'ordre. Juste avant son arrestation ce dernier aurait proféré la profession de foi des musulmans : « il n’est de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète », ce qui a conduit les enquêteurs à privilégier la piste terroriste.
Une affaire qualifiée de terroriste
L'enquête, menée par les juges d'instruction antiterroristes, a rapidement conclu à une entreprise terroriste. Selon les magistrats, les attaques ont été perpétrées avec préméditation et en lien avec l'idéologie jihadiste.
Un parcours judiciaire complexe
Le parcours judiciaire d'Abdallah Ahmed-Osman a été marqué par plusieurs expertises psychiatriques, dont les conclusions ont évolué au fil du temps. Si les premières évoquaient une altération du discernement de l'accusé au moment des faits, les dernières ont confirmé cette altération.
Un procès attendu par les familles des victimes et par tous les Romanais
Cinq ans et demi après ce drame, le procès s'annonce particulièrement attendu. Les questions de la responsabilité pénale de l'accusé, de ses motivations et des conséquences psychologiques de cet acte sur les victimes et leurs proches seront au cœur des débats.
